Le Mont Seorak, dont le pic Daecheongbong culmine à 1708 mètres, est la plus haute montagne des Monts Taebaek qui longent la côte Est de la péninsule coréenne sur la mer du Japon. Le parc naturel du Seoraksan réserve aux randonneurs, débutants et confirmés, de magnifiques paysages à découvrir en un jour ou deux à l’occasion d’un voyage en Corée du Sud.
Comment s’y rendre ?
De Séoul à Sokcho
Deux heures et demi de route séparent la capitale Séoul de la ville portuaire Sokcho à proximité du parc national du Seoraksan. Attention, les embouteillages pour sortir de la capitale ou pour y revenir peuvent considérablement rallonger la durée du trajet.
Des autocars longue distance partent de la gare routière Express Bus Terminal de Séoul (accès par la station de métro du même nom sur les lignes n°3, 7 et 9) en direction de l’Express Bus Terminal de Sokcho toutes les 30 minutes environ. Le prix d’un aller simple démarre à 15600 KRW et monte jusqu’à 28900 KRW en fonction du confort et de l’horaire du bus. Les billets s’achètent en ligne sur le site Kobus – la gare routière de Séoul se nomme Seoul Gyeongbu Line dans le moteur de réservation – ou aux guichets sur place.
De Sokcho au parc du Seoraksan
Les lignes de bus n°7 et 7-1 traversent Sokcho et se rendent au parking à l’entrée du Seoraksan qui est leur terminus. Un arrêt est situé sur le trottoir en face de la gare routière Express Bus Terminal, en contrebas de l’hôtel With U. De là, le trajet dure environ 25 minutes et coûte 1300 KRW. La carte T-Money utilisée à Séoul fonctionne aussi dans les transports de Sokcho.
À voir au Seoraksan National Park
L’accès au Seoraksan est payant, 3500 KRW par adulte et par jour. Le paiement s’effectue en espèces uniquement, aux caisses à l’entrée.
Plusieurs parcours dans les montagnes sont proposés : du plus court en 2 heures au plus long en 2 jours et 1 nuit, pour une promenade familiale ou pour les amateurs de trek expérimentés.
Je suis venu au Seoraksan fin septembre 2019, les premières feuilles de l’automne commencent à apparaître. La météo est changeante, beau soleil en matinée mais la pluie menace pour l’après-midi.
Mon idée première était de prendre le chemin le plus connu en direction du rocher Ulsanbawi Rock pour sa vue à 650 mètres d’altitude sur la mer et les montagnes environnantes : une montée vers les sommets de difficulté intermédiaire, nécessitant environ 4 heures pour effectuer l’aller-retour d’un peu moins de 8 kilomètres. Pas de chance, la route était fermée ce jour là.
J’opte alors pour le chemin opposé menant au Bisondae Rock : une promenade plus simple de 6 km et 2h30 environ dans les bois, longeant une rivière descendant les montagnes dans la vallée rocheuse. Les paysages sont vraiment fabuleux !
Au retour à la croisée de ces deux chemins vers la sortie du parc, on ne manquera pas d’admirer le Tongil Daebul ou Grand Buddha de la Réunification : une statue de bronze de 18 mètres de haut.
Consultez le site officiel KNPS – Korea National Park Services pour en savoir plus à propos du Seoraksan.
Irez-vous randonner au Seorak lors de votre voyage en Corée du Sud ?