La ligne aérienne qui relie Tunis et Le Caire, deux capitales d’Afrique du Nord, est assurée par le duopole formé des compagnies publiques Tunisair et Egyptair.
Egyptair, membre de Star Alliance, est le principal opérateur sur cette liaison avec un vol quotidien. Tunisair offre de son côté 4 fréquences par semaine.
Aller Tunis / Le Caire
J’ai voyagé sur le vol Egyptair MS844 Tunis (TUN) / Le Caire (CAI) du mercredi 9 mai 2018, départ prévu à 11h35 pour une arrivée à 15h40.
Le transporteur propose de s’enregistrer sur internet. Cela permet de sélectionner son siège préféré avant de se rendre à l’aéroport. Mais qu’on voyage avec ou sans bagage en soute, il reste tout de même obligatoire de faire la queue aux comptoirs d’enregistrement pour recevoir une carte d’embarquement traditionnelle, la seule qui soit encore à ce jour acceptée par la police tunisienne lors du contrôle d’émigration.
Le vol était opéré avec le Boeing 737-800 immatriculé SU-GEM livré à la compagnie en octobre 2017, donc tout neuf.
L’appareil étant arrivé avec 25 minutes de retard à Tunis, l’embarquement sera retardé d’autant. Une rapide fouille de chaque bagage à main est effectuée dans la passerelle devant la porte de l’avion par des membres de l’équipage.
Je découvre une cabine Sky Interior divisée en 2 classes, composée d’une vraie business class avec ses sièges de couleur marron en configuration 2-2, et d’une classe économique aux sièges bleu foncé qui sont agencés en 3-3. Couverture et oreiller sont déjà disposés sur les sièges de la classe affaires. Les passagers en éco peuvent les obtenir sur simple demande.
Les bagages à main sont rangés dans les coffres élargis de cette cabine.
Chaque siège est équipé d’un système de divertissement proposant des films, de la musique et le suivi du vol. Les consignes de sécurité sont diffusées sur l’écran tactile après la fermeture des portes de l’avion, puis sont suivies de la prière islamique des voyageurs.
Après la première phase de la montée, hôtesses et stewards distribuent la presse égyptienne du jour, des écouteurs ainsi que les fiches de police à compléter pour l’arrivée.
Environ 45 minutes après le décollage débute le service du repas avec une proposition de boissons froides puis la distribution d’un plateau repas. Constituée d’une entrée (salade variée), d’un plat chaud (boeuf et légumes), d’un fromage industriel et d’un dessert (part de gâteau), cette offre de restauration aux couleurs d’Egyptair sort en fait tout droit des cuisines de Tunisair. Une boisson chaude, thé ou café, vient clôturer ce déjeuner. Un second et dernier passage pour les boissons froides est effectué 1 heure avant l’atterrissage. C’est une prestation de qualité pour un repas inclus dans le prix du billet et qui est consistante pour un vol de 3 heures.
Des informations pratiques pour les passagers en correspondance à l’aéroport du Caire sont diffusées sur les écrans pendant la descente.
Atterrissage presque à l’heure et débarquement au terminal 3 qui est dédié à Egyptair et à ses compagnies partenaires au sein de Star Alliance.
Retour Le Caire / Tunis
J’ai voyagé sur le vol Egyptair MS843 Le Caire (CAI) / Tunis (TUN) du jeudi 17 mai 2018, départ prévu à 08h20 pour une arrivée à 10h35.
Afin d’accéder à la zone d’enregistrement, il convient de franchir un premier contrôle de sûreté qui se tient à l’entrée du terminal où l’ensemble des bagages comme des passagers sont scrutés par la police. La présentation du passeport et du billet d’avion est nécessaire.
L’enregistrement peut s’effectuer sur des bornes libre-service ou à des comptoirs traditionnels pour y déposer les bagages de soute. Une fiche de police, remise lors de l’enregistrement, est à compléter en vue des formalités de sortie du territoire égyptien.
Le contrôle de sûreté n’est pas centralisé pour l’ensemble du terminal, il s’effectue au niveau des portes d’embarquement.
Le vol était opéré avec le Boeing 737-800 immatriculé SU-GEH, là encore un appareil très récent car livré à la compagnie moins d’un an auparavant. Sa dérive est aux couleurs du 85ème anniversaire d’Egyptair.
L’avion est cette fois-ci stationné au large, l’accès s’effectue donc en bus depuis le terminal.
Décollage après un long roulage sur le vaste aérodrome du Caire.
Particularité du moment : il s’agit du premier jour du mois de Ramadan pendant lequel les musulmans pratiquants jeûnent du levé au couché du soleil. Le service d’un repas à bord est maintenu mais adapté. Au lieu d’un plateau, c’est une boîte en plastique fermée qui est distribuée aux passagers qui le souhaitent. Le repas peut être consommé sur place ou bien emporté pour plus tard grâce à un sachet qui est également fourni. Cette boîte renfermait : quelques dattes dénoyautées, une entrée (concombre et olives), un plat froid (tranches de salami et de fromage, pâtisseries salées), un dessert (gâteau industriel) et une petite brique de jus de fruits.
L’atterrissage à Tunis s’effectuera avec une demi-heure de retard sur l’horaire prévu, après un vol matinal des plus calmes.
Conclusion
C’est une prestation traditionnelle, qualitative et compétitive en classe économique que j’ai eu plaisir à expérimenter avec Egyptair à l’occasion de mon déplacement entre la Tunisie et l’Egypte. Malgré ses difficultés actuelles, la compagnie nationale égyptienne propose une offre solide en vol sur son secteur moyen-courrier international.
Quelle est votre expérience à bord des vols Egyptair ?