Malaisie

Avis sur un séjour à l’hôtel Transit 3* à Kuala Lumpur

Découverte de l’hôtel Transit à Kuala Lumpur et retour d’expérience après 9 nuits en chambre standard.

Photo : © Flying Smart

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J’ai séjourné à deux reprises à l’Hotel Transit Kuala Lumpur durant le mois de février 2023, un établissement de catégorie économique que j’ai découvert à l’occasion d’un précédent voyage en Malaisie quelques années auparavant et qui m’avait laissé un bon souvenir : un emplacement pratique pour rayonner dans la ville, un niveau de confort satisfaisant pour un prix très abordable.

Réservation

J’ai réservé deux semaines à l’avance sur le site Hotels.com un premier séjour de 3 nuits. La « chambre standard avec lits jumeaux » en occupation double était commercialisée 21,57€ par nuitée, un tarif modifiable ou remboursable jusqu’à 3 jours avant l’arrivée n’incluant pas le petit-déjeuner.

Je suis revenu 3 semaines plus tard pour un second séjour de 6 nuits réservé 6 jours à l’avance via le même canal pour un coût moyen par nuitée de 27,47€ à conditions identiques.

Les étrangers non-résidents en Malaisie doivent acquitter en supplément une taxe touristique s’élevant à 10 MYR par chambre et par nuit qui est perçue lors de l’enregistrement à l’hôtel.

Rejoindre l’hôtel

L’hôtel Transit est implanté à proximité du quartier Chinatown de Kuala Lumpur. De manière générale, son emplacement est relativement central par rapport aux principaux points d’intérêt de la ville (Place de l’Indépendance / Dataran Merdeka, Mosquée Nationale / Masjid Negara, Bukit Bintang, KLCC, Berjaya Times Square) qui sont dans un rayon maximal de 30 minutes à pieds.

L’hôtel est en face de la gare routière Pudu Sentral (également nommée Puduraya). Les bus de la compagnie Starmart Express assurent des navettes entre l’aéroport de KLIA / KLIA 2 et Pudu Sentral, un trajet d’une heure facturé 15 MYR.

La gare routière est attenante à la station Plaza Rakyat des lignes de métro n°3 LRT Ampang Line et n°4 LRT Sri Petaling Line. À noter qu’un couloir souterrain piétonnier (dans la zone payante) connecte Plaza Rakyat à la station Merdeka de la ligne n°9 MRT Kajang Line.

Au sortir de la pandémie du Covid-19, la fréquence des bus directs entre l’aéroport et Pudu Sentral était faible avec une fin de service avancée à 19h. Une alternative était de prendre le train KLIA Transit puis de faire la correspondance avec le métro 4 à l’arrêt Bandar Tasik Selatan afin de rejoindre Plaza Rakyat (38,40 MYR pour le train et 2,90 MYR pour le métro).

Arrivée et enregistrement à l’hôtel

Mon compagnon de voyage et moi sommes arrivés à l’hôtel en provenance de l’aéroport autour de 00h30.

Le réceptionniste réalise une photocopie de mon passeport et me fait signer une fiche d’enregistrement. Je dois régler les 30 MYR de taxe touristique ainsi qu’un dépôt de garantie de 50 MYR restituable en fin de séjour, le paiement du tout devant impérativement être effectué en espèces. Il me remet un reçu de la somme encaissée ainsi qu’une carte d’accès à notre chambre.

Lors du deuxième séjour, arrivés à l’hôtel en tout début d’après-midi, une chambre nous sera accordée à 14h00 soit une heure avant l’horaire officiel du check-in. J’avais omis de prévoir suffisamment d’espèces, le réceptionniste aura la gentillesse de me faire grâce de la caution.

Les ascenseurs requièrent la carte de la chambre pour monter dans les étages. Il est donc préférable de demander des cartes supplémentaires pour permettre aux occupants d’aller et venir indépendamment les uns des autres.

La chambre

J’ai réservé une « chambre standard », la catégorie la plus basse proposée par cet établissement.

J’ai peut-être bénéficié d’un surclassement vers une catégorie supérieure car la chambre qui nous est attribuée est plus large que dans mon souvenir.

Les murs de la pièce climatisée sont blancs, le sol revêtu d’un parquet stratifié couleur miel et le mobilier en bois est assorti.

L’entrée est équipée d’un placard avec penderie à portes coulissantes, dont l’une est revêtue d’un miroir, et renferme un coffre-fort.

L’espace principal est meublé par deux lits jumeaux séparés d’une table de chevet sur laquelle reposent une lampe et un téléphone. Une prise électrique de type britannique est à hauteur de matelas entre le placard et le premier lit, sans support.

Face aux lits entre les deux fenêtres donnant sur l’extérieur, est présent un bureau incorporant deux tiroirs de rangement qui est surmonté de trois prises électriques (dont une compatible avec le format européen) et d’un téléviseur.

L’équipement de la pièce est complété d’une lampe sur pieds et d’un fauteuil, ainsi que d’une desserte abritant un réfrigérateur sur laquelle repose une bouilloire électrique et deux mugs, deux bouteilles d’eau et quelques sachets de café et de sucre.

La salle d’eau au carrelage beige et noir est équipée d’un lavabo surmonté d’un miroir. Un sèche-cheveux est accroché au mur latéral. Une douche à l’italienne se trouve derrière une paroi en verre. Le pommeau est fixé au mur, cependant la direction du jet peut être ajustée. Deux draps de bain sont fournis ainsi qu’une serviette à mettre au sol. Du savon, du gel shampooing et douche, deux brosses à dents et du dentifrice, un bonnet de douche et un sac hygiénique sont mis à disposition. Les toilettes sont dans la même pièce avec une douchette à portée de main.

L’ensemble est propre, relativement en bon état mais commence à manquer de fraicheur.

Le ménage est effectué quotidiennement, les serviettes remplacées et les consommables réapprovisionnés.

La connexion internet en Wi-Fi offre un débit suffisant pour regarder un flux vidéo sans interruption. Toutefois l’accès semble contrôlé par un firewall peu performant qui trouble et ralenti fortement la navigation classique de pages en pages.

Une table de repassage et un fer à repasser sont installés à chaque étage dans les parties communes, à utiliser sur place.

Nous avons bien dormi durant le premier séjour.

Le second séjour, dans une chambre plus étroite sans doute plus conforme à la catégorie réservée mais similaire à la précédente en terme d’équipements, sera en revanche moins agréable : la bouche d’aération dans la salle de bain était un vecteur de moustiques et d’odeur de cigarette tandis que des fourmis colonisaient le rebord intérieur d’une fenêtre à proximité du lit. Acheter une prise anti-moustiques chez l’épicier du coin (9,90 MYR) sauvera les nuits. L’employé d’étage réagira immédiatement à ma demande de débarrasser la chambre des rampants, mais d’autres apparaitront le lendemain. L’interdiction de fumer dans les chambres s’avère hélas n’être qu’un vœu pieux malgré la forte pénalité pouvant être infligée aux contrevenants qui est annoncée sur les affichettes.

Restauration

L’hôtel Transit ne propose plus le petit-déjeuner depuis la pandémie du Covid-19, une prestation qui n’avait pas encore repris en février 2023. On trouve de quoi grignoter dans le distributeur automatique à l’entrée de l’immeuble ainsi que dans les convenience stores KK et 7-Eleven à quelques pas de l’hôtel.

Départ de l’hôtel

L’heure limite du check-out est fixée à midi, il suffit de se présenter à la réception pour rendre la carte d’accès à la chambre. Le dépôt de garantie de 50 MYR laissé en arrivant est bien restitué, sans avoir à en faire la demande.

J’ai laissé une fiche d’appréciation à l’issue du dernier séjour relatant les désagréments ressentis au cours de celui-ci pour action correctrice.

Avis

Lors de mes déplacements dans la capitale malaisienne, j’ai séjourné à plusieurs reprises à l’hôtel Transit Kuala Lumpur et j’y ai généralement trouvé un niveau de confort pleinement satisfaisant au regard du tarif peu élevé pratiqué. Le dernier passage n’a toutefois pas été à la hauteur des précédents, principalement incommodé par la fumée de cigarette et les moustiques qui circulent via les conduits d’aération. Malgré cela, je redonnerai probablement sa chance à l’hôtel Transit qui demeure intéressant dans son segment.

Irez-vous dormir à l’hôtel Transit Kuala Lumpur ?

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