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British Airways : avis sur un vol Luxembourg → Londres (Heathrow)

Retour d’expérience sur un vol Luxembourg / London-Heathrow à bord d’un A320neo de British Airways en classe économique.

Photo : © Flying Smart

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British Airways propose un à deux vols par jour depuis le Grand-Duché de Luxembourg à destination de Londres, aéroport d’Heathrow. Le transporteur est en concurrence avec Luxair qui opère jusqu’à six fréquences quotidiennes vers l’aéroport de London-City et avec Ryanair qui relie London-Stansted tous les jours.

Une part importante des passagers empruntant les vols de British Airways au départ de Luxembourg transite par la plateforme de correspondance londonienne pour rejoindre une autre destination desservie par la même compagnie ou par ses partenaires de l’alliance Oneworld. Le trajet est également vendu en point-à-point pour ceux désirant séjourner dans la capitale britannique.

J’ai voyagé en classe économique sur le vol British Airways BA417 Luxembourg (LUX) / London-Heathrow (LHR) du vendredi 30 décembre 2022, départ prévu à 12h05 pour une arrivée à 12h45.

À l’aéroport de Luxembourg

Je suis arrivé à l’aéroport de Luxembourg-Findel deux heures avant le décollage. Les comptoirs d’enregistrement et de dépôt des bagages sont en cours d’installation tandis que de nombreux passagers font déjà la queue.

Une file est réservée aux voyageurs de la classe affaires, deux comptoirs sont affectés aux voyageurs de la classe économique préalablement enregistrés en ligne et ayant des bagages à envoyer en soute, j’emprunte une quatrième file attribuée à ceux comme moi n’ayant pas encore leur carte d’embarquement. L’attente est longue pour tous, et mon tour n’arrive qu’au bout de 50 minutes. Lors des formalités d’enregistrement, l’hôtesse m’annonce 1h40 de retard.

Je choisis de me rendre au salon « Luxair Lounge » pour patienter confortablement, une prestation en dehors du billet British Airways. Il est situé immédiatement après le poste d’inspection-filtrage rapidement franchi.

Je quitte le salon autour de 13h10 à l’annonce de l’embarquement.

Le contrôle des passeports est réalisé en amont des portes réservées aux destinations extérieures à l’espace Schengen.

Un pré-embarquement organisé par groupes commence : les passagers de la classe affaires ainsi que les titulaires d’une carte de fidélité British Airways Executive Club Gold ou Oneworld Emerald sont invités à se présenter (groupe 1), suivis des porteurs des cartes BAEC Silver ou Oneworld Sapphire (groupe 2) puis des encartés BAEC Bronze ou Oneworld Rubis (groupe 3), la majorité des voyageurs (groupes 4 à 9) passant ensuite ensembles. Nous sommes tous réunis une dizaine de minutes dans un couloir reliant la salle d’attente et l’entrée de la passerelle télescopique avant d’être autorisés à embarquer.

À bord de l’avion

Ce vol était opéré avec un Airbus 320neo immatriculé G-TTNL livré neuf à British Airways en février 2020. Neo est la version remotorisée des A320, plus économes en carburant et moins bruyants.

L’appareil est équipé de 168 fauteuils inclinables disposés en 3-3 sur 28 rangées. Revêtus d’un cuir noir, ils sont munis d’une têtière ajustable, d’un accoudoir relevable, d’une tablette rabattable, d’un filet de rangement et d’un crochet porte-manteau. Une prise électrique aux formats britannique et européen ainsi qu’un connecteur USB-A installés sous chaque siège permettent de recharger ses appareils électroniques.

Sur ce vol, la compagnie a alloué les 4 premiers rangs à sa classe affaires (baptisée Club Europe) où aucun passager n’occupe les sièges B et E du milieu. La séparation avec la classe économique (dénommée Euro Traveller) est matérialisée par un rideau mobile.

L’embarquement s’achève et la porte de l’avion est fermée à 13h45. Les démonstrations de sécurité sont présentées par l’équipage pendant le roulage. Nous décollons à 14h00 pour Londres.

Un service de ventes à bord débute dès la montée initiale terminée. Il convient de se connecter au réseau BAWi-Fi diffusé dans la cabine pour consulter la carte du Speedbird Café, d’ajouter au panier les snacks et boissons désirés puis de valider en précisant son nom, son prénom et son numéro de siège. Le steward apporte la commande à la place et encaisse le règlement par carte bancaire ou en points Avios (les achat ne rapportent en revanche pas de points dans le programme de fidélité).

Surprise cependant par la suite, une collation est offerte à chaque passager : un paquet de 25 gr de chips et une bouteille d’eau de 25 cl.

Le magazine de bord de British Airways, High Life, est consultable grâce au Wi-Fi.
Pour accéder à Internet durant le vol, un forfait à 4,99 GBP est proposé. Ou 1,99 GBP pour un accès restreint aux outils de messagerie, sans images, ni vidéos, ni pièces jointes. Je n’ai pas essayé.

La descente commence après seulement 35 minutes de vol, Luxembourg et Londres étant distantes d’à peine plus de 500 km. Le personnel naviguant prépare la cabine pour l’atterrissage qui intervient à 14h10 locale.

Débarquement à Londres en grève

Nous rejoignons rapidement un poste de stationnement au large.

Il faudra encore 20 minutes entre l’attente du bus au pied de l’avion et le trajet jusqu’au terminal 5 où il nous dépose.

En cette fin d’année, la police aux frontières du Royaume-Uni est en grève. British Airways proposait d’ailleurs aux passagers de reporter sans frais leur vol à une date ultérieure en raison des perturbations.

Finalement, entre les automates « ePassport gates » auxquels les européens sont éligibles et le dispositif d’accueil mis en place par l’armée, le franchissement de la frontière s’est fait dans des conditions normales.

Mon bagage enregistré en soute était présent sur le carrousel à mon arrivée dans la salle de livraison.

Conclusion

Bien que réservé avant l’annonce des mouvements sociaux qui ont émaillé le mois de décembre 2022 au Royaume-Uni, ce vol vers Londres se faisait avec l’esprit préparé pour être un moment déplaisant au vu de l’actualité. Dans ce contexte, l’heure et demie de retard à destination passe pour un non-événement.

Le vol en lui-même s’est correctement déroulé, en présence d’un équipage souriant. La réintroduction du snack, certes léger mais qui avait été supprimé plusieurs années auparavant, est un geste que j’apprécie.

Quelle est votre expérience des vols européens de British Airways ?

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