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Malaysia Airlines : avis sur un vol Kuala Lumpur → Bangkok

Retour d’expérience sur un vol Kuala Lumpur / Bangkok à bord d’un B737-800 de Malaysia Airlines en classe économique.

Photo : © Flying Smart

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Malaysia Airlines, le transporteur national malaisien basé à l’aéroport de Kuala Lumpur, est un acteur régional important à la tête d’une flotte d’environ 70 appareils. La compagnie entretient de nombreux accords de partage de codes et interlignes, notamment avec les membres de l’alliance Oneworld dont elle fait partie, pour acheminer des passagers depuis et vers des destinations en dehors de l’Asie non desservies par ses propres moyens.

J’ai voyagé en classe économique sur le vol Malaysia Airlines MH780 Kuala Lumpur (KUL) / Bangkok (BKK) du samedi 4 mars 2023, départ prévu à 18h05 pour une arrivée à 19h20.

À l’aéroport de Kuala Lumpur

Ce vol Malaysia Airlines est le premier segment sur trois d’un itinéraire interlignes devant me conduire jusqu’à Tunis, Royal Jordanian prenant le relais à partir de Bangkok. Je cherche à m’enregistrer à 14h50 sur la borne libre service, sans succès : l’étiquette pour mon bagage en soute s’imprime avec la bonne destination finale, en revanche aucune des cartes d’embarquement ne sort – le vol RJ entre Bangkok et Amman est verrouillé.

Je me rends au comptoir de dépose des bagages où l’agent de Malaysia Airlines, chaleureux, parviendra à éditer toutes les cartes d’accès à bord. En Asie, le contrôle documentaire est toujours fait scrupuleusement : l’agent ne manque pas de constater que ce voyage constitue la phase de retour en Tunisie d’un billet aller-retour et qu’un visa est nécessaire pour les français séjournant au-delà de 90 jours sur place, il me réclame donc un billet de continuation prouvant mon départ de Tunisie dans les 3 mois sinon le visa ou titre de résidence adéquat. Je lui présente alors ma carte de séjour tunisienne.

L’enregistrement terminé, direction la police aux frontières pour sortir du territoire malaisien où la queue sera relativement longue, puis un passage sous les portiques de la douane instantanément franchis.

Les vols de proximité de Malaysia Airlines partent du bâtiment principal, il n’y a pas à prendre le train automatique jusqu’au satellite.

À l’aéroport KLIA, les contrôles de sûreté ne sont pas centralisés au niveau du terminal. Chaque duo de portes d’embarquement dispose de son propre poste d’inspection-filtrage. Il ouvre une heure avant le vol, permettant d’accéder ensuite à une salle d’attente à l’étage inférieur équipée de canapés et fauteuils. C’est la désorganisation ce jour-là : à 17h30, on nous demande d’évacuer pour nous rendre à la porte d’embarquement d’en face. Puis à 18h00, on nous fait revenir à la porte initiale.

L’embarquement débute à 18h05. Les passagers dont la carte d’accès à bord mentionne une zone D sont appelés en premier, puis ceux en zone C, puis l’ensemble des voyageurs. La jeune hôtesse qui vient de scanner ma carte d’embarquement et vérifier la concordance du nom avec mon passeport me rend mes documents des deux mains, me regarde droit dans les yeux, arbore son plus grand sourire derrière son masque chirurgical et me souhaite de faire bon voyage. Même manière de procéder avec les passagers suivants. Cela m’impressionne toujours.

On entre dans l’avion grâce à la passerelle télescopique reliant le bâtiment à l’appareil.

À bord de l’avion

Ce vol était opéré avec un Boeing 737-800 immatriculé 9M-MLQ dans la flotte de Malaysia Airlines depuis une dizaine d’années.

L’appareil est équipé d’une cabine Sky Interior de 16 sièges en classe affaires et 150 en classe économique.

J’hérite du fauteuil 05E au milieu du premier rang de la classe économique tandis que mon compagnon de voyage profite du hublot, face à une cloison qui sépare les deux classes de service. Nous bénéficions d’un espace plus important pour les jambes. Le siège inclinable revêtu d’un cuir bordeau réhaussé de rouge est muni d’une tablette logée dans l’accoudoir inamovible qui intègre un port USB ainsi qu’une prise électrique universelle pour recharger ses accessoires électroniques. Un écran vidéo 9″ individuel est accroché à la cloison, la télécommande se trouve sous l’assise au bout d’un fil rétractable. Une pochette de rangement est également fixée à la cloison, elle contient outre la carte des consignes de sécurité, le magazine de bord Going Places et le catalogue Temptation des articles duty free vendus à bord.

Aux rangées suivantes, l’écran, la télécommande, le port de recharge USB, la tablette et la pochette de rangement sont logés dans le dossier du siège qui précède, le repose-bras peut être relevé.

L’embarquement s’achève, une hôtesse remet aux passagers des casques audio qui se branchent à l’extrémité de l’accoudoir.

Notre avion est repoussé à 18h20, les démonstrations de sécurité sont présentées chantées et dansées durant le roulage dans un clip vidéo « One Two Three, Let’s Go! » tout récent.

Nous décollons pour Bangkok à 18h29.

La distribution d’un repas débute un quart d’heure après, poulet ou poisson au choix pour le plat principal. Un sachet de cacahouètes, une coupelle de fruits (pastèque, melon, ananas), une petite bouteille d’eau de 25 cl, du pain, un ravier de beurre, des couverts en plastique et une serviette sont présents sur le plateau. Mon morceau de poulet est accompagné de pomme de terre, chou-fleur et carotte, baignant dans une sauce rouge huileuse. Une proposition de boissons chaudes et froides suit immédiatement.

Les plateaux et déchets sont ramassés au bout de 25 minutes.

Je me rends aux toilettes après 1h20 de vol, les lieux ont été tenus dans un état de propreté impeccable.

Nous entamons notre descente à 19h55 (fuseau horaire UTC+8 de Malaisie) puis nous atterrissons à Bangkok à 19h20 (fuseau horaire UTC+7 de Thaïlande), à l’heure malgré le retard pris au départ. Le débarquement se fait directement dans le terminal par une passerelle, les passagers de la classe économique sont tenus d’attendre derrière le rideau de séparation pour que les clients de la classe affaires puissent quitter l’avion sereinement.

Conclusion

Première étape d’un long voyage intercontinental, ce vol régional avec Malaysia Airlines s’est correctement déroulé, en présence d’un équipage souriant et attentionné. L’âge de la cabine se remarque mais elle demeure en bon état.

Je trouve l’idée d’offrir un plat dégoulinant, caché sous une feuille d’aluminium, particulièrement hasardeuse. Le risque d’en renverser sur soi durant l’ouverture est trop important.

L’organisation à Kuala Lumpur était quelque peu désordonnée ce jour-là, mais l’amabilité du personnel au sol relevait le niveau.

Quelle est votre expérience de voyage avec la compagnie Malaysia Airlines ?

1 commentaire

1 commentaire

  1. Rey Jacques

    8 septembre 2023 à 20h37

    Cette Airline est la SEULE à ne jamais rembourser les 4 billets fois 2 vols, jamais utilisés en 2021 et 2022, suite au Covid 19 !!
    Les 5 autres Airlines, Thaï, Thaï Smile, Air Austral, Air France et Finnair ont remboursé intégral. BRAVO.

    Malaysia ne rembourse pas, très difficile à contacter, LE SERVICE ET LE RESPECT DES CLIENTS EST LAMENTABLE.

    Prochain voyage en Asie, sans Malaysia…

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